Ovalie-Occitanie : même combat sous les couleurs du coq gaulois sué à même la pelouse de nos villages. C’est un match qui enfonce les techniques sportives car l’accent tient lieu de « coatch » et révèle mieux que le Top 14 la culture de fond qui fait du Midi une pépinière de champions.
Il n’est pas question ici des « champions du hit-parade » mais de tous ces bénévoles qui, du banc d’école à la troisième mi-temps, qui, du bistrot aux vestiaires, qui, du loto à l’équipe des vieux crampons, qui, de la comptine des « mamettes » à la sortie de fin de saison… transmettent le « virus du rugby » de génération en génération.
La soif de la béchigue, pipette à toutes les pendules qui ronronnent rugby dans le style d’ici : du franc-rire et du biais, c’est-à-dire, un art de jouer qui est aussi dans l’art de raconter.
Claude Alranq est un joglar qui a transformé une cinquantaine de sujets languedociens en oeuvres de théâtre pour tous. Il a toujours considéré que le local révèle l’universel et que l’universel éclaire le local. Mais comme on ne peut pas porter 50 maillots à la fois, il fait de « Rugby Club Village » un hymne local à vocation humaine.
Ecriture, mise en scène, jeu : Claude Alranq
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